L’Arlésienne, dans la nouvelle éponyme d’Alphonse Daudet, est un personnage décrit mais n’apparaissant pas. Les Arlésiennes – les rencontres photographiques de celles que l’on ne voit pas – dévoilent une part d’inconnu en exposant des photographes émergents témoignant d’un regard original. S’inscrivant par ailleurs dans le cadre du festival arlésien « été indien(s) » dont l’édition 2020 a pour thème « MANGER », l’exposition « REVELATIONS » des Arlésiennes aborde le corps et la chair et sert de toile de fond à un Banquet à l’occasion duquel, à l’image de celui autrefois tenu par Platon, il sera question d’amour autour d’un repas.

Explorant la notion de frontière intime, les photographies de Ludivine Lamotte se font, dans un mélange de pudeur et exaltation, l’allégorie de la sortie de l’adolescence.

Entre rêve et réalité, ombre et lumière, Delphine Dewulf offre de son propre corps une vision mâtinée de surréalisme.

Mettant en scène des corps nus, dans des ensembles paraissant chorégraphiés ou évocateurs de tableaux d’inspiration biblique, les photographies de Vanda Spengler font à première vue étalage du corps avant que ne s’impose avant tout le geste et sa signification ; un point d’équilibre entre matière et idée, visible et invisible.

Saisissant le corps en mouvement et comme brossées à coup de pinceaux, les photographies de Philippe Dedryver nous emmènent dans une danse.

Expert auprès des Rencontres de la photographie d’Arles et philosophe, Robert Pujade dévoile enfin son propre travail photographique, savant mélange entre beauté terrestre et spirituelle.

Ce corpus aura été constitué suite à un appel à participation invitant notamment les photographes émergents à proposer leur travail en vue d’une possible exposition.

Un second appel à participation aura ensuite concerné un corpus de textes portant sur l’amour en vue de leur lecture à l’occasion d’un Banquet abordant de manière décomplexée la philosophie avec, pour toile de fond, l’exposition « REVELATIONS ».

Le projet des Arlésiennes est porté par Mia Casa, une association arlésienne ayant pour mission de promouvoir la créativité mais aussi d’ouvrir un volet social – en soulignant la situation souvent précaire des familles monoparentales ; l’idée aura été de s’appuyer sur la notoriété et les facilités de la maison d’hôtes arlésienne également connue sous le nom de Mia Casa ; une structure qui, dans son ensemble, s’inscrit dans la mouvance de l’Economie Sociale et Solidaire.

Eté indien(s) est par ailleurs un festival et marché de collectionneurs. Avec pour thème « MANGER », sa troisième édition s’invite partout dans la ville d’Arles, de lieux en lieux et de tables en tableaux pour faire durer l’été du 17 au 27 septembre.

Les Arlésiennes – les rencontres photographies de celles que l’on ne voit pas
MiaM – 65, quai de la Roquette, Arles. Entrée libre. Vernissage le jeudi 3 septembre dès 18h.
Expositions « REVELATIONS » du 5 au 27 septembre 2020. Du jeudi au dimanche inclus de 15h à 19h.
« Banquet » le samedi 19 septembre à 19h.

Programme et événements associés progressivement dévoilés sur www.miacasa-arles.com
Contact presse : assomiacasa@gmail.com / 06 88 03 04 86.

Avec les œuvres de (© dans l’ordre de leur présentation de haut en bas et de gauche à droite) : Ludivine Lamotte, Delphine Dewulf, Vanda Spengler, Philippe Dedryver, Robert Pujade.