LES ARLESIENNES

Eté 2020

Les rencontres photographiques

de celles que l’on ne voit pas

mais qui, peut-être, vous exposent !

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APPEL A PARTICIPATION

Delphine Dewulf, Mia Casa, Arles, le 20 mai 2020

 » Une arlésienne (personnage invisible ou personnage fantôme) est un type de personnage de fiction qui est décrit ou mentionné, mais qui n’apparaît pas en chair et en os. Ce terme est issu de la nouvelle d’Alphonse Daudet L’Arlésienne, ou plus précisément de la pièce de théâtre homonyme qui en fut tirée.  » Source : Wikipedia.

Celles que l’on ne voit pas ce sont les photographes n’ayant jamais été exposé(e)s lors d’un festival, des pépites à découvrir et faire découvrir, ayant parfois du mal à exister à l’ombre des grands hommes.

Celles que l’on ne voit pas ce sont aussi les personnes sur lesquelles, du fait de leur faible intérêt économique, les projecteurs rarement se portent, et celles assurant tout simplement un quotidien, chose tenue pour acquise – avant que le monde ne s’arrête et ne découvre l’importance des héros de l’ordinaire.

Alors que les célèbres Rencontres de la Photographie s’éclipsent pendant l’été 2020, il est à la fois vital et opportun d’exposer les personnes que l’on ne voit pas, ou trop peu, et qui sont toutes à leur manière des Arlésiennes.

Le projet consiste à faire se rencontrer des regards. Il est ainsi prévu que soient simultanément exposées plusieurs tandems composés : d’une part des travaux d’une ou plusieurs photographe(s) méritant d’être découvert(s), a fortiori s’il s’agit de femmes bien que ce ne soit pas exclusif ; d’autre part des travaux d’un ou plusieurs photographes possiblement établis dont le travail est à caractère social et/ou sublime l’ordinaire.

Présidé par le critique et historien de la photographie arlésien Robert Pujade, un conseil artistique sélectionnera les photographes exposés pendant Les Arlésiennes.

A l’origine de ce projet, je le porte au travers de Mia Casa, une jeune association arlésienne fondée le 8 mars 2019. En partenariat avec Philippe Dedryver, trésorier, j’ai fondé cette association avec l’ambition de promouvoir la créativité mais aussi d’ouvrir un volet social – en soulignant la situation souvent précaire des familles mono-parentales ; l’idée aura été de s’appuyer sur la notoriété et les facilités de ma maison d’hôtes arlésienne également connue sous le nom de Mia Casa ; une structure qui, dans son ensemble, s’inscrit dans la mouvance de l’Economie Sociale et Solidaire, domaine dans lequel j’ai depuis longtemps été impliquée.

Concernant le festival Les Arlésiennes en particulier sont donc invités à proposer leur travail, en vue d’une possible exposition à Arles cet été 2020 :

  • d’une part les photographes dont le travail, idéalement s’inscrivant dans l’air du temps, n’a JAMAIS été exposé dans un festival de photographie,
  • d’autre part les photographes possiblement déjà établis dont le travail traite de CE ou CEUX ordinairement laissé(s) pour compte.

La soumission de travaux au festival Les Arlésiennes est entièrement gratuite. Les photographes sélectionnés bénéficieront gracieusement d’un espace d’exposition dans le centre d’Arles durant l’été 2020 et, s’ils le souhaitent, leurs tirages pourront être proposés à la vente. Il est demandé aux intéressés d’envoyer – d’ici le lundi 1 juin 2020 – par e-mail entre 6 et 10 photos ainsi qu’une brève description de leur travail à lesarlesiennes2020@gmail.com

Merci de diffuser largement cet appel auprès des personnes pouvant être intéressées à participer ou en faire la promotion.

Bien à vous tous – et toutes,

Delphine Dewulf, présidente de l’association Mia Casa

Association Loi 1901 W132009011

www.miacasa-arles.com

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